centre royaliste d'action française

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Ne s'intéressant pas, au fond, à la question effective de l'innocence ou de la culpabilité de Dreyfus, qui devait selon lui être sacrifié à l'intérêt national[D 1],[f], il généralise le cas Dreyfus en dénonçant ses défenseurs[D 1]. », « Au moment où les Juifs connaissent en effet la pire persécution de toute l'histoire, où ils sont massacrés dans les camps allemands, par des exécutions, des gaz et des maladies (Maurras ignore évidemment tout cela, comme la plupart des Français occupés), il en reste aux vieilles querelles du, « D'où sans doute l'absence de banquet cette année-là. mise au point du centre royaliste d’action franÇaise Depuis quinze jours, l’Action française est au centre d’une effervescence médiatique du fait du développement important de notre mouvement sur le plan national et des actions de notre fédération de Provence dénonçant un … Une nouvelle divergence voit le jour — cette fois-ci entre Pierre Pujo et Hilaire de Crémiers — qui finira par scinder la RN en deux parties : d’un côté, le Centre royaliste d’Action française est créé et dirigé par Pierre Pujo, de l’autre la Restauration nationale est reprise par Hilaire de Crémiers qui garde les droits et … La plupart des adhérents sont des citadins, concentrés sur Paris et sa banlieue, le Nord-Pas-de-Calais et la Provence[74]. La Monarchie est la condition de toute renaissance de la tradition et de l'unité dans notre pays. Ainsi, bien qu’elle soit restée l’organisation la plus importante au défilé de Jeanne d’Arc de 1927, son journal quotidien voit ses abonnements baisser en nombre important. Mussolini doit savoir cela aussi bien que nous, il l’oublie, il veut l’oublier. Le modèle de la monarchie absolue française est constamment présent chez Maurras, alors que toute référence à un régime passé est inexistante chez Mussolini, ou Hitler, « le préjugé embrumer une vision lucide et claire à l'origine », « ils en étaient venus à croire que le seul espoir restant à la France résidait dans l'isolement délibéré, au risque même de perdre les quelques alliances qui lui restaient », « une solide chaîne de mitrailleuses bien graissées », « aboutir qu'à une offensive allemande sur la France, alors que l'aide que fournissaient ces alliés serait toujours inférieure à celle qu'ils exigeaient de la France », « signifierait l'effondrement des systèmes autoritaires constituant le rempart le plus solide contre la révolution bolchevique et, peut-être, contre la bolchevisation de l'Europe », « que les nazis auraient à liquider avant de régler leurs comptes aux Russes », « périlleuse aventure que les Occidentaux pourraient regarder tranquillement du haut des remparts », « combattit à l'avant garde d'une offensive concertée en vue de dégager la France », « Jacques Couillonné, le cobaye de la démocratie sanguinaire qui doit aller crever sur un signe de tête d'un juif qui l'a en horreur dans un obscur et lointain patelin dont il n'a pas la moindre notion », « Maurras y insistait, pour les hommes de Moscou ou pour les juifs », « la nouvelle du plus abject recul de l'Occident fut accueillie comme celle d'une victoire — et c'en était une dans une certaine mesure, celle des auxiliaires d'Hitler, conscients ou inconscients, dont le virulent, le persistant pilonnage avait forcé certains hommes d'État de l'Occident à faire machine arrière, aidé certains autres à se laisser faire », « qu'on se hérisse de défenses, qu'on mobilise et qu'on remobilise. De ce fait, dans les années 1930, les étudiants français sont largement sensibles aux thèses nationalistes et patriotiques de l'Action française[70]. Mais on ne peut les utiliser que sous le Roi, qui se charge en revanche de les protéger parfois contre d'excessifs débordements populaires »[36]. les sympathisants du mouvement maurrassien ne lisent pas forcément Maurras ; beaucoup de catholiques faisaient la différence entre l'œuvre du mouvement et celle de l'homme. Plus d’informations. Ils postent notamment sur les réseaux sociaux une photo de leurs militants manifestant en Gilets jaunes, titrée « L’insurrection qui vient » et accompagnée de citations du Comité invisible[281]. En février 1906, l'Action française fonde son Institut afin, dit-elle, « de redresser les intelligences qu'ont égarées la littérature et la philosophie du dix-neuvième siècle, la presse, le haut enseignement de l'Université républicaine ». Pendant toutes les années 1930, Maurras dans ce domaine ne changea pas de point de vue : la tentation de miser sur Hitler, voire de le flatter suffisamment pour envisager une alliance commune contre la Russie soviétique était une grossière erreur, qui condamnerait la France à l'esclavage et à la ruine. L’avenir le vérifiera, « Jamais, à aucune période de son histoire, la France ne s'est engagée dans une guerre dans des conditions aussi défavorables, « Le chien enragé de l’Europe, les hordes allemandes envahissent la, « Nous avons devant nous une horde bestiale et, menant cette horde, l’individu qui en est la plus complète expression. « Après avoir mis Dieu hors de l'école, le bloc républicain décide de le pousser hors de l'État[h] »[G 1]. Son déclin s'était précipité avec le soutien au boulangisme et avec la mort du comte de Paris (1894)[C 2]. À la fin du XXe siècle, plusieurs transformations s'opèrent. À court terme, l'effet attendu est positif mais à moyen terme cela n'est pas le cas. Comme le souligne Eugen Weber, le peu d'impact de Maurras sur ses fidèles à ce propos s'explique par l'impasse idéologique dans laquelle il se trouva jusqu'à la fin. JE M’ABONNE J’ADHÈRE JE SOUTIENS À la une Mar­chons enfants:la légi­ti­mi­té travestie 15 octobre 2020 A la Une / Actua­li­tés / Media Par Jeanne Esté­relle Bien que rien ne fût plus légi­time que de pro­tes­ter, le 10 octobre der­nier, contre les lois… Vidéo : Fort Carillon, l’es­poir de … Jacques Bainville fut le plus prestigieux relais de cette volonté perpétuelle de l'Action française de dénoncer un germanisme qui, écrivait Bainville, « existe en dehors de l'histoire, au-delà des frontières ou des coutumes, une idée, une idéologie qui peut revendiquer Riga aussi bien que Strasbourg, la Bohême non moins aisément que l'Autriche : ce nationalisme idéaliste tend aux ambitions infinies »[A 25]. Les nouveaux militants ne proviennent pas de familles de traditions royalistes et une part importante est même issue d’un premier engagement politique à l’extrême-gauche (LCR, PCI, PAC, UEC…). ». Moscou est bien moins dangereux, « travaille à créer pour cette gloire de primate, un cercle de respect béant et d’inhibition ahurie à l’égard du dictateur walkyrien », « Ce ne peut être en vain que la France a été pendant des siècles la civilisatrice et l’institutrice du monde. L'Alliance royale? Ainsi, « la nouvelle du plus abject recul de l'Occident fut accueillie comme celle d'une victoire — et c'en était une dans une certaine mesure, celle des auxiliaires d'Hitler, conscients ou inconscients, dont le virulent, le persistant pilonnage avait forcé certains hommes d'État de l'Occident à faire machine arrière, aidé certains autres à se laisser faire »[A 58] analyse Eugen Weber. Cette création intervient dans un contexte de conflit financier opposant Marie-Gabrielle Pujo au secrétariat général du « Centre Royaliste d’Action française » (communément considéré comme représentant de l’Action française)[283]. Même si Maurras reconnaissait que Munich était une défaite pour la France[A 60], il considérait que c'était « une défaite pour éviter un désastre »[180],[181]. S'il désapprouvait une telle attitude en général, il n'en fit jamais directement le reproche, jusqu'à ce qu'ils sombrent pendant l'occupation dans un collaborationnisme assumé, aux hommes qui dirigeaient par exemple la rédaction de Je suis partout, alors même que ces personnages, se présentant ouvertement comme ses anciens disciples, auraient pu être particulièrement sensibles à telle prise de position[E 6],[A 39]. Cette déclaration de Maurras au début de l'Occupation en témoigne : « J'ai vu ce que devient un milieu juif, d'abord patriote et même nationaliste, quand la passion de ses intérêts proprement juifs y jaillit tout à coup : alors, à coup presque sûr, tout change, tout se transforme, et les habitudes de cœur et d'esprit acquises en une ou deux générations se trouvent bousculées par le réveil des facteurs naturels beaucoup plus profonds, ceux qui viennent de l'être juif »[45]. La raison principale de ce soutien serait la recherche de l'unité française comme condition du redressement et donc de la revanche contre l'Allemagne, indépendamment de toute considération idéologique. La Revue d'Action française est fondée au mois de juillet[13]. ». Maurras en parlait ainsi : « La politique est une science parce qu'elle est un métier ou plutôt un art. Restauration Nationale: mouvement issu d'une scission avec l'Action Française en 1993 et qui revendique son héritage. Cette tradition des banquets médicaux a été revivifiée en 1963[69]. À peu près rien ! Action française - Restauration nationale, Paris, France. Le 21 mars 1952[243], bénéficiant d'une grâce médicale accordée par le président de la République Vincent Auriol[243], grâce réclamée maintes fois par l'écrivain Henry Bordeaux auprès du président par divers courriers, Charles Maurras est transféré à la clinique Saint-Grégoire de Saint-Symphorien-lès-Tours où il meurt le 16 novembre 1952, après avoir reçu les derniers sacrements. », la fiabilité et/ou l'indépendance requises, Fédération nationale des étudiants d'Action française, droite contre-révolutionnaire et traditionaliste, cercle de Dames et de Jeunes Filles royalistes, Loi de séparation des Églises et de l'État, Église catholique, apostolique et romaine, Gouvernement provisoire de la République française, Action française quotidienne, organe du nationalisme intégral, Assemblée des cardinaux et archevêques de France, Déclaration sur les lois dites de laïcité et les mesures à prendre pour les combattre, opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France, Le docteur Guérin est grièvement blessé par deux terroristes, publications de l'Université de Bourgogne, Académie des sciences morales et politiques, « L’Action française et les catholiques. Revendication conforme, observe-t-il, à la doctrine royaliste qui condamne ce fléau de la Révolution, le libéralisme économique amenant la toute-puissance de l'argent. Politiquement, l'Action française reste un mouvement royaliste, nationaliste et contre-révolutionnaire. Elle a connu un fort développement sous son mandat, profitant notamment des mobilisations issues l'opposition au mariage homosexuel et à l'homoparentalité en France pour se développer[263]. Ainsi, de nouvelles générations arrivent : Robert Brasillach, Thierry Maulnier ou encore Lucien Rebatet. Le Printemps royal tient en 2014 un cortège à la manifestation Jour de colère du 26 janvier. « Une lettre de Charles Maurras sur la Milice », « Gilbert Renault (Rémy) était un ancien membre de l'Action française ». L'année 1908 voit aussi la naissance de la Revue critique des idées et des livres, qui est, jusqu'à la guerre, le « laboratoire d'idées » et l'organe littéraire du mouvement maurrassien. Ses idées inspirent les initiateurs du Cercle Proudhon formé en décembre 1911 afin de rassembler syndicalistes révolutionnaires et royalistes autour de l'instauration de salut public d'une monarchie fédérative, donc sociale. Suivaient les signatures d'Henri Vaugeois, Léon Daudet, Charles Maurras, Léon de Montesquiou, Lucien Moreau, Jacques Bainville, Louis Dimier, Bernard de Vesins, Robert de Boisfleury, Paul Robain, Frédéric Delebecque et Maurice Pujo. La lettre adressée au ministre de l'Intérieur fait état de la politique qu'il mène ou plutôt qu'il ne mène pas contre la pègre. En écartant les juifs de nombreuses activités professionnelles, le maréchal Pétain ne faisait que « s'aligner sur les thèses » maurrassiennes selon lesquelles les juifs étaient « considérés comme des étrangers inassimilables »[245]. « en un temps où le rationalisme et la libre-pensée dénonçaient l'obscurantisme de la dogmatique catholique, où, dans l'Église elle-même, d'aucuns déjà répugnaient à défendre ces enseignements indiscutables (au sens étymologique du terme), « de l'extérieur de l'Église, guerroyait contre ceux qui en son sein, combattaient la théologie traditionnelle », « Les livres de Maurras n'ont rien à voir avec l'Action française, « La politique est une science parce qu'elle est un métier ou plutôt un art. 10, rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris. Comme le souligne Eugen Weber, « l'égoïsme sacré avait plus de poids que la réalité des camps de concentration »[A 32]. Échec complet sans doute, échec qui semble sans remède… Mais enfin échec tel que la responsabilité en retombe tout entière sur la République, sur les partis républicains, tous ces partis sans exception ayant ratifié, les royalistes seuls flanqués d’honorables exceptions personnelles, ayant dit carrément, clairement, constamment les paroles pleines de bon sens qu’il était important de dire contre cette ruine de la patrie. Ainsi en 2008, deux Camps Maxime Real del Sarte concurrents sont organisés. Des descentes de police dans les locaux du journal ont lieu de même que des perquisitions chez Charles Maurras, Marius Plateau ou encore Maxime Réal del Sarte. Les deux premiers fascicules de l’Enquête sur la monarchie paraissent en 1900 dans les colonnes de la Gazette de France sous la plume de Charles Maurras (le troisième paraît en 1903). En 2011, alors que la Nouvelle Action royaliste risque d'être expulsée des locaux qu'elle occupe depuis sa fondation en 1971, le CRAF lui apporte son soutien dans un communiqué publié sur son site[252]. Ce vieux sang français se réveillait de tous les purs sangs de ses hérédités, mais roulant des métaux d'une vaillance et une générosité inconnues. Charles Maurras, quant à lui, décrivait avant l'heure les conséquences du prochain holocauste : « Cinq-cent mille jeunes Français couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue. Le second, qui rejette le maurrassisme commémoratif, se rapproche du comte de Paris et soutient les grands axes de la politique du général de Gaulle mais cesse de paraître en 1967[244]. • Restauracja Narodowa • Nowa Akcja Rojalistyczna • Centre royaliste d ' Action française • Charles Marie Maurras ( ur ... Мак-Магон, Патрис де Dreux - Brézé , « L ’ histoire du parti royaliste 1872 - 83 » … Dans le camp des antidreyfusards, qui disaient défendre l'autorité de l'État et l'honneur de l'armée, on trouvait aussi bien des conservateurs que des gens de gauche influencés par les formes traditionnelles du nationalisme anticapitaliste et jacobin et antisémite. L'AF est repartie en fédérations de régions, regroupant des sections locales d'étudiants, de lycéens et des jeunes professionnels. La légitimité du pouvoir monarchique en France repose pour Maurras sur sa capacité à assurer le salut public[18]. Puis, armons, armons, armons nous ! www.royalistes.net Comme l'Action française, le Cercle Proudhon est décentralisateur et fédéraliste, et insiste sur le rôle de la raison et de l'empirisme ; il se trouve loin de l'irrationalisme, du jeunisme du populisme, de l'intégration des masses dans la vie nationale qui caractériseront par exemple les ambitions du fascisme italien, gonflé par les conséquences sociales de la guerre[D 4]. Jean-François Sirinelli, « Action française : main basse sur le Quartier latin ». et, pour que vive la France, vive le Roi[12] ! En liaison avec des intellectuels britanniques, Il soutient le gouvernement républicain d'. Entre 1930 et 1935, la perte moyenne dépassait le million de francs par an[A 8]. La principale branche jeune de l'AF est l'Action française étudiante (AFE) qui englobe la plupart du temps les militants étudiants et lycéens. Action française. La jeunesse, les ligueurs, les Dames et les Jeunes Filles, le journal, réagissent sans trêve ni merci contre l’antimilitarisme, l’antipatriotisme et le désarmement, ce que l’Action française considérait comme « la décomposition et l’affaiblissement de l’esprit national qui ont suivi l’affaire Dreyfus. Entre 1945 et 1952, Charles Maurras publia quelques-uns de ses textes les plus importants[237]. On peut bien les brûler toutes, ce n'est pas notre affaire », « Espérons que personne ne prendra cela comme un prétexte pour nous inonder de juifs au moment où les derniers arrivés sont un péril mortel pour la France. « Nous apportons à la France la Monarchie. Le recours à la violence est effectivement récurrent[G 2],[61], pour empêcher l'expression d'idées différentes[réf. En avril 1899, un premier comité s'organise, bientôt rejoint par Maurice Barrès[13] et Henri Vaugeois. Le centre royaliste d'action française? La plupart des membres de l'Action française sont élevés dans le milieu catholique. [source insuffisante]. Logotype de la Ligue d'Action française de 1905 à 1936. En 1972, scission de la Fédération des unions royalistes de France (FURF) sous la direction de Guy Rérolle. Dans ce cadre, il réclamait les garanties les plus concrètes pour contraindre l'Allemagne à respecter les traités qui avaient clôturé la Grande Guerre, quitte, en échange, « à se concilier les Allemands aux dépens des nouvelles nationalités nées sur ses frontières orientales »[A 26]. Logotype du Centre royaliste d'Action française de 2009 à 2013. Action française - Centre Royaliste d'Action française. Nombre de catholiques se sentent en effet comme dépossédés de leur citoyenneté et l'AF est là pour rétablir leurs droits sur la nation. L'Action française est, dès sa création, radicalement engagée dans le camp antidreyfusard. Alain-Gérard Slama, « Les deux leçons de l'affaire Pétain ». L'AF a aussi rassemblé des médecins sympathisants en province, entre 1933 et 1936[67]. Il y a dans Proudhon un fort goût des réalités qui peut éclairer bien des hommes, « la lutte antijuive est au cœur du combat contre la République. L'Action française continua après la Grande Guerre à développer un antigermanisme affirmé dès ses origines : pour elle, « quel que fût son régime […] l'Allemagne était l'ennemie de la France[A 24] ». De nombreux ecclésiastiques, par l’intermédiaire des carmélites de Lisieux, font campagne à Rome en faveur d’une réconciliation avec l’Action française, qui aboutit en juillet 1939 à la levée de l’interdit par le nouveau pape Pie XII. Malgré cela, les catholiques ne rejettent pas le mouvement d'Action française, ce qui peut s'expliquer en deux points : Le cardinal Billot raisonnait d'ailleurs de cette manière quand il essayait de persuader Pie X de ne pas condamner l'AF pour ces écrits : « Les livres de Maurras n'ont rien à voir avec l'Action française[29]. Deux mille six cent quarante de ses militants meurent au combat[10]. En octobre 1917, au cours de l'une de ces perquisitions, diverses armes sont saisies. Contemporain Guérin, ancien interne des hôpitaux de Paris, médecin hospitalier, auteur d'une thèse de médecine dédicacée à Maurras en 1928 ( l'État contre le médecin ) était secrétaire du groupement médical de l'AF, président de la section du XVIIIe arrondissement et vice-président de la Fédération de Paris. Dorénavant, le mouvement dispose de troupes préparées à l'agitation et au coup de poing. », « si le verdict dans les deux cas fut un verdict de circonstances, de convenance, d'un point de vue « métajuridique » les accusations, dans la seconde affaire, se trouvaient réellement fondées », Lettre de Charles Maurras à Maurice Barrès du 19 novembre 1899, dans, Charles Maurras, « L'Action française et la religion catholique » dans, « verse trop souvent dans l'outrance et l'injure ». », Or l'historien Ralph Schor affirme que la différence entre « antisémitisme d'État » et « antisémitisme de peau » est essentiellement théorique : « dans la pratique, le maître à penser de l'Action française ne différait guère des autres antisémites[46]. Dès les lendemains de la Première Guerre mondiale, Jacques Bainville développait une thèse selon laquelle la Gauche, parti de la Révolution s'identifiait au parti de la Guerre, qu'elle avait soutenue et provoquée depuis un siècle et demi, contrairement à la monarchie, parti de la Paix, et seul régime apte à l'assurer[A 56]. La préface, intitulée « La politique naturelle », est un manifeste anthropologique qui envisage l’homme comme un être naissant et grandissant au sein de structures d’appartenance qui le relient à la société (famille, métier, commune, paroisse, région, nation) et lui permettent d’accéder à des libertés réelles. Les dernières années de Maurras, passées en grande partie à la prison de Clairvaux, furent aussi l'occasion d'une introspection sur de nombreuses questions telles que celles de la Résistance et du traitement infligé aux Juifs pendant la guerre, ou bien encore celles de l'idée européenne et la bombe atomique. Puis, le 20 juin 1899, le mouvement naît officiellement lors d'une conférence donnée par Vaugeois, rue d’Athènes à Paris, présidée par François Césaire de Mahy, sous le titre : « L'Action française ». Il est apparu que la minorité juive « autochtone », profondément patriote, fait preuve d'une sensibilité, voire d'une porosité sans équivalent à l'égard des thématiques du nationalisme intégral et de l'AF. À l'opposé d'une politique de masse, il aspire à l'épanouissement de corps intermédiaires librement organisés et non étatiques, l'égoïsme de chacun tournant au bénéfice de tous. »[s] Le principal reproche fait par Rome au nationalisme intégral était de subordonner la religion à la politique et au nationalisme, car Charles Maurras, rationaliste, se définissait comme agnostique, et ne soutenait le catholicisme que comme le moyen d'unifier la Nation[réf. », ne soutenait le catholicisme que comme le moyen d'unifier la Nation, « Blum — qui avait quand même 64 ans — est attaqué et roué de coups. Ce discours se fondait sur une logique de défiance généralisée. Apportant, jusqu’aux derniers combats de juin 1940, un soutien sans faille à l’effort de guerre, Maurras approuve cependant l’armistice. En 1907-1908, alors que Clemenceau et Picquart occupent toujours les mêmes postes, le budget militaire français ne cesse de diminuer alors que celui de l’Empire allemand ne cesse de s'accroître : l’Allemagne dépense 431 millions de plus que la France[82]. Le GAR est la structure militante de l'association ASC. La Restauration nationale (Centre de propagande royaliste et d'Action française, aujourd'hui RN) est une formation politique royaliste française fondée en 1955 par Pierre Juhel et Louis-Olivier de Roux , originellement issue de l'Action française et de la doctrine du nationalisme intégral de Charles Maurras. ». Suivent des manifestations nationalistes dont la plupart sont scandées par des « À bas les Juifs ! Mais dans son ensemble, l'Action française « devient peu à peu le refuge d'un conservatisme strict »[E 4], comme d'une obéissance souvent aveugle aux dirigeants du mouvement : selon l'historien Jacques Prévotat, « un des traits les plus frappants de l'emprise de l'Action française est la crédulité et la naïveté avec lesquelles les ligueurs accueillent sans l'ombre d'esprit critique les démonstrations des chefs du mouvement[B 3] ». Philippe Portier, « L'Église catholique face au modèle français de laïcité ». Roger Lambelin, op. Les élections législatives de 1914 ont pour thème « la folie des armements ». L'Action française pense que le vote nécessite une formation en science politique. « Seuls les intéressés, les nigauds et les pauvres primaires ignorants peuvent se soustraire à cette évidence : LA RÉPUBLIQUE C'EST LE MAL. Fin 2018, Elie Hatem crée une organisation dissidente appelée « Amitié et Action française ». Un autre socialiste, Charles Andler, dénonce en 1913 la volonté d’agression de l’Allemagne. Selon René Girault, les années 1910-1912 marquent le « réveil national » français face à la menace allemande, l'Action française y participant largement[49]. »[F 5]. Un grand nombre des espoirs militants et dirigeants de l'Action française sont tombés pendant la guerre et Maurras leur rendra hommage dans Tombeaux en 1921 : Henry Cellerier, André du Fresnois, Pierre Gilbert Crabos, Léon de Montesquiou, Lionel des Rieux, Jean-Marc Bernard, Albert Bertrand-Mistral, vingt-et-un rédacteurs de la Revue critique comme Joachim Gasquet, Octave de Barral, Henry Lagrange, Augustin Cochin. Et jusqu'en 1952, Maurras continue d'écrire de nombreux ouvrages et articles. Le nom de Jeanne d'Arc, son oriflamme, sa devise, les fleurs que l'on apportait à ses statues, comme à des autels, restent le symbole historique de cette époque de feu. Durant la Grande Guerre, la ligue monarchiste réaffirme déplorer « de voir les Juifs gouverner la France » mais honore des juifs tués au front, au nom de l'Union sacrée[37]. Thalamas avait déjà été la cible de l'Action française en novembre 1904, alors qu'il était professeur d'histoire au lycée Condorcet, pour avoir selon le mouvement « insulté Jeanne d'Arc » en offrant à ses élèves une vision positiviste de sa vie.

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