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Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. ». Au cours des dix dernières années, l’État a alloué 27,9 milliards de dollars au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. D’importants investissements publics et privés ont été réalisés dans des structures sanitaires et pharmaceutiques. ��[N���&@�^��t4����+e���Q�������v�㠞���z�n Vz��᥇wA��-��� « Il y a une espèce de désespérance ambiante qui pousse les gens à s’expatrier », dit le Dr Bekkat Berkani. Pourtant, les indicateurs liés au système de santé reflètent à première vue un réel progrès dans la qualité de la prise en charge du malade. « Il n’y a ni bloc opératoire ni personnel médical pour faire tourner ce service, soupire la jeune femme de 33 ans. %�쏢 Bien que la tentation soit parfois grande, elle ne se résout pas à cette perspective. En effet, 50.000 nouveaux cas et 20.000 décès ont été enregistrés au courant de l’année 2019, rapporte le journal arabophone, Algérie : Benbahmed veut numériser l’industrie pharmaceutique. La première est démographique, la seconde, épidémiologique. « Les coupes budgétaires récentes en raison de la crise économique, la stagnation des salaires, les besoins de soins en constante progression, un lourd carcan administratif à l’origine de très nombreux dysfonctionnements, le départ des jeunes générations de médecins et d’infirmiers vers le secteur libéral ou à l’étranger, tout cela a mis à mal la vieille dame généreuse qu’est la médecine algérienne », constate le professeur Farid Haddoum, chef du service de néphrologie à l’hôpital Mustapha-Pacha. Le professeur a fait savoir en outre que d’ici 2025, 60.000 nouveaux cas seront comptabilisés chaque année en Algérie, estimant que le chiffre sera revu à la hausse d’ici 2030, pouvant atteindre les 70.000 cas/an. Une fois son service civil accompli, cette chirurgienne quittera le secteur public pour ouvrir une clinique ou encore s’associer avec un confrère. Profitez de tous nos contenusexclusifs en illimité ! !O�L� �!�f�z�Cx�a�Nz�^����L�A�~�vy�M�]a%z]�?��qˍ��̈́�Ud�`o9pq���X��q�z��%(B�D:��p��(�? Identifiez-vous pour accéder à vos services. Bref, des moyens colossaux ont été débloqués par l’État. Algérie : Morts, contaminés, guéris.. Bilan du Coronavirus au 28 septembre, Algérie : Juger Bouteflika.. Ksentini dit « non » et voici pourquoi, Des femmes kabyles organisant un tournoi de football enflamment la toile, Algérie : Des jeux vidéo, dont PUBG, provoqueraient des troubles chez les enfants, Un député français appelle l’Algérie à récupérer les citoyens sans-papiers, Abandon de l’essence super avec plomb en Algérie : Le ministère explique, Ouverture des frontières en Algérie : « Pour longtemps », estime Berkani, Algérie : Voici le montant en Euros autorisé sans déclaration douanière, Impôts en Algérie : Tebboune va criminaliser l’évasion fiscale, Ouverture de bureaux de change en Algérie : Ce qu’il faut savoir, Algérie : Un député appelle à la fermeture du Square (marché noir de devises). maugrée-t-elle. ». Mais ce mouvement de protestation (à l’heure où nous publiions ces lignes, aucun accord n’avait été trouvé entre les grévistes et le gouvernement), qui a fait parfois l’objet d’une répression aussi violente qu’inutile, a permis de braquer les projecteurs sur l’exercice de la médecine en Algérie, l’état des hôpitaux, l’accueil des patients ou encore les carences en matière de soins et de prise en charge des malades. Alassane Ouattara - Alpha Condé - Africa CEO Forum - Abdelaziz Bouteflika - Mahamadou Issoufou - Paul Kagame - Zine el Abidine Ben Ali - Paul Biya - Joseph Kabila - Félix Tshisekedi, Afrique-France : du discours à la méthode, Algérie : paroles de médecins résidents en grève, Algérie : « Notre système de santé avance comme un unijambiste schizophrène », Les fréquents séjours du président Bouteflika dans des hôpitaux en France, Algérie : les médecins résidents actent la grève des gardes, Algérie : les médecins résidents maintiennent la grève et le boycott des examens, Algérie : décès de trois femmes dont deux médecins résidentes suite à une intoxication au gaz, Algérie : les médecins résidents boycottent les examens, Algérie : les médecins résidents défient l'interdiction de manifester dans la capitale, L’Algérie dément l’arrivée de nouveaux médecins cubains, Algérie : quand Bouteflika voulait parler avec Israël, [Chronique] Tebboune, le Hirak et Bernard de la Villardière, Algérie : au cœur du premier cercle du chef de l’État Abdelmadjid Tebboune, Coronavirus en Afrique : une carte pour suivre au jour le jour l'avancée de l'épidémie, Coronavirus : l'OMS encourage la recherche africaine sur les médecines naturelles, [Tribune] Les « enfants fantômes » du coronavirus, Algérie : une nouvelle Constitution pour solder les années Bouteflika, Haddad, Sellal, Ouyahia : les raisons de leur transfert loin d’Alger, © Jeune Afrique 2020, tous droits réservés. D’où la mise en place du fameux service civil, qui constitue la véritable pomme de discorde entre les résidents et les autorités. Or le coût de la formation de ces contingents qui ont fui entre 1996 et 2006 s’est élevé à plus de 40 milliards de dollars ! Grands professeurs et spécialistes préconisent une meilleure formation des médecins en fixant des critères d’accès à la fonction médicale plus rigoureux. « La Caisse de Sécurité Sociale a financé ses homologues Français et Belges d’environ 30 millions d’euros par an, équivalent à 150 millions en cinq ans. Deux phénomènes alimentent le déficit de confiance des Algériens dans leur système de santé. <> Originaire d’Alger, elle a dû attendre plus de sept mois avant que l’administration hospitalière lui attribue un logement de fonction. Ces réformes, si tant est qu’elles sont menées en concertation avec les professionnels du secteur, redonneraient assurément confiance dans les soins dispensés par les établissements hospitaliers du pays, mais elles mettront un certain temps à produire des résultats tant le système de santé déraille. Plus on tarde à trouver des solutions, plus on fabrique des candidats à l’exil. ����^|��ws��?��Z�q�܊��������W�v�1�Ӱ�I�ڿ�wu��f�;!�Xw���� �\�h������{��f�+45w����4�����ig�^�����w��w���f+;������_��O�ӧ���P� C[P���y�?8�l'�B�~8� �`������{N�{��Z��RBvb�:ǘu�{7��f�q�1UL��`�D���*�),�~&�k�_0����������$���jh���ܮ�ݨN������tZ8�>��eV�����R��6�s�y�~!��%��� i����6Ř���oo�����\�a~f����|w�������6:x�H_ �z�$�o;e@�0|pTS X� ���u+��W[�{w}wB 4��&X���f��|�-�6��0B��1�`Aw�G�q�e�_��G�zc%�q�;c�� &L��7Q����dF��H��J�j�7��RZU�@���������P�5�~�~�i�@�ne�@Wm.l�������h��� « On a construit l’hôpital militaire d’Aïn Naadja afin d’en faire un Val-de-Grâce version algérienne pour que finalement nos dignitaires prennent l’avion pour Paris au moindre bobo, peste Salah, néphrologue à Msila, à 240 km au sud d’Alger. Une réduction du coût des soins et des consultations dans le privé au profit des catégories sociales démunies est par ailleurs devenue un impératif. « On ne peut pas demander à un médecin qui vit à Alger d’aller dans les Hauts Plateaux ou dans le Sud sans lui offrir des conditions de travail, de séjour et une rémunération attrayantes », observe le Dr Bekkat Berkani. Out of these cookies, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. Les stratégies et les programmes appliqués en Algérie dans plusieurs domaines ont pour but d’atteindre les … Manifestation d’internes devant la Grande Poste d’Alger, le 12 février. This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. © nureldine fayez/AFP, Le système de santé publique n’est plus en mesure de fournir des prestations à la hauteur des exigences des populations. Les fréquents séjours du président Bouteflika dans des hôpitaux en France ou en Suisse pour des soins et un suivi médical permanent sont d’ailleurs perçus comme la preuve de l’échec de la réforme sanitaire qu’il a lui-même annoncée. Les chiffres de propagation du cancer, révélés par le professeur Kamal Bouzid, chef de service d’oncologie à … Les frais de soins sont remboursés à 100 % dans le public, mais la qualité de la prise en charge des malades laisse à désirer. �;�;��bY�� �=���t� ����E��z�ެ��q��@���[WV���VLFZ`E�t,v2�z̪�R�ĺi1�.�J����A��0=` �.���ɦ׆�F�D��2��v�S��*��8@s�qh"���ÿ! Algérie – La maladie du siècle se transforme en épidémie en Algérie. « En augmentant le remboursement par la sécurité sociale des scanners ou des analyses biologiques à des niveaux plus en rapport avec les coûts réels, on permettrait à un nombre plus important de malades d’accéder à ces prestations indispensables à une médecine de qualité », préconisent les experts de Nabni. Le système de santé doit aujourd’hui s’adapter à deux transitions concomitantes, constate le think tank local Nabni dans un rapport de prospective. Une nouvelle organisation sanitaire . Inclus, le dernier numéro spécial de Jeune Afrique. Parents et proches la pressent de quitter l’Algérie pour monnayer ses compétences, comme des milliers de compatriotes médecins, en Europe, en Amérique du Nord ou au Moyen-Orient. Coopération économique accrue, dialogue politique renforcé, gestes symboliques forts… Emmanuel Macron a ouvert un nouveau chapitre dans les relations entre Paris et le continent. Médecins résidents en colère, patients mal ou pas soignés, manque d’infrastructures, défaillances structurelles… Le système de santé va mal. Les cas d’infections sont susceptibles d’augmenter davantage dans les années à venir, indique la même source qui précise que le cancer du sein est en tête avec 12.000 nouveaux cas en Algérie, suivi du cancer du côlon qui a connu une recrudescence terrifiante durant ces dernières années. Dans cet hôpital d’une ville des Hauts Plateaux où elle a été affectée en juin 2017 pour y effectuer son service civil – une obligation pour tout médecin algérien avant la remise officielle de son diplôme –, Amina se tourne les pouces à longueur de journée. 50.000 nouveaux cas de cancer et pas moins de 20.000 décès ont été enregistrés en 2019. Dans l’établissement où j’exerce depuis presque deux ans, nous avons deux réanimateurs, sans bloc, ni salle de réveil, ni service, ni drogues. You also have the option to opt-out of these cookies. La croissance rapide de la population algérienne – une moyenne de 1 million d’habitants par an – ainsi que la persistance de certaines maladies transmissibles, l’augmentation alarmante de pathologies chroniques, de maladies graves et lourdes ainsi qu’une forte prévalence des accidents de la route nécessitent d’importants investissements financiers et humains et imposent une évolution structurelle du système. Pourtant, les remèdes existent. Selon des chiffres crédibles, 4 800 médecins et entre 10 000 et 15 000 autres praticiens algériens exercent aujourd’hui dans des hôpitaux français, tandis que des milliers d’autres se sont installés aux quatre coins de la planète. Il faut dire que la litanie des reproches, griefs et critiques est interminable. L’analyse de l’évolution des indicateurs de la santé reproductive en Algérie montre qu’il y a une amélioration grâce aux stratégies appliquées par l’Etat dans le domaine de la santé. Construit durant la colonisation, cet établissement public ne dispose pas d’un service d’oto-rhino-laryngologie, où Amina est censée exercer sa spécialité en chirurgie. Une couverture médicale et sanitaire équitablement répartie soulagerait les populations du pays profond et désengorgerait les structures principalement établies sur le littoral et dans les grandes villes du Nord. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. Des collègues attendent encore qu’un toit se libère pour être logés. « Effectivement, on peut dire que la situation est en train de s’améliorer nettement. Diagnostic et prescription. Importation de voitures moins de 3 ans en Algérie : Jusqu’à 49% de taxes . L’analyse de l’évolution de la pauvreté en Algérie montre qu’il y a une réduction de ce phénomène. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website. Les Algériens n’ont pas attendu cette grève, qui dure depuis presque cinq mois, pour découvrir l’état peu reluisant de la santé publique. La situation épidémique liée au Covid-19 se stabilise en Algérie où le nombre de nouveaux cas de coronavirus est repassé au-dessous de la barre des 300, se félicite le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), Dr Lyes Merabet, qui plaide pour un dépistage massif. Face aux pénuries d’équipements dans le public, aux lenteurs et aux tracasseries administratives, de plus en plus de patients se tournent en effet vers le privé, où un simple scanner peut coûter jusqu’à 18 000 dinars, soit l’équivalent du smig. Avec l’argent dépensé pour la Grande Mosquée d’Alger [1,5 milliard de dollars], on aurait pu construire cinq hôpitaux de la taille de celui d’Aïn Naadja. « On est malade de voir des gens souffrir ou mourir à cause de toutes ces défaillances, souffle Amina. La remise en fonctionnement du parc d’équipements à l’arrêt dans les hôpitaux, le retrait du matériel obsolète, la formation des techniciens supérieurs chargés de ces équipements et l’amélioration de la gestion desdits équipements via la sous-traitance par des entreprises privées, tout cela permettrait aux praticiens de prendre en charge les malades dans de bonnes conditions. Les DALYs représentent des années de vie en bonne santé per-dues, un indicateur qui intègre à la fois les APVPet les années de vie perdues à cause de l’invalidité. Le déficit budgétaire médical en Algérie affecte grandement les patients qui se retrouvent impuissants face à la pénurie de médicaments et des traitement du cancer, souligne Kamel Bouzid qui précise que le problème s’est accentué durant l’année dernière. Janvier 2008: mise en application de la nouvelle organisation sanitaire ainsi que les nouveaux statuts des EH : Le cadre de partenariat stratégique de la Banque mondiale avec l’Algérie s’articule depuis 2010 autour de la fourniture de services de conseil remboursables, qui permettent de répondre aux demandes d’assistance en soutien aux priorités de développement nationales. L’espérance de vie, inférieure à 50 ans à l’indépendance, est passée à 75 ans, les frais de soins sont remboursés à 100 % par la sécurité sociale, et la population, qui passera à 50 millions d’habitants à l’horizon 2030, continue de bénéficier du système de médecine gratuite mis en place en 1974, à l’époque de l’Algérie socialiste. Faute de ressources financières, des malades renoncent aux soins ou se tournent vers des médecines parallèles ou au rabais. Quotient de mortalité infanto-juvénile (pour 1000 naissances vivantes, 2018) 24: Quotient de mortalité 15-60 ans h/f (pour 1000, 2016) 106/84: Dépenses totales consacrées à la santé par habitant ($ int., 2014) 932: Dépenses totales consacrées à la santé en % du PIB (2014) 7.2: Dernières données de l’Observatoire de la santé mondiale L’accès inégal aux soins en raison du positionnement géographique des populations et l’implantation déséquilibrée des infrastructures hospitalières à travers le territoire national laissent croire à l’existence d’une santé à deux vitesses.

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